La Thaïlande recevra en février son premier lot de vaccins contre le coronavirus Covid-19 fourni par la société chinoise Sinovac Biotech. Cette livraison devrait permettre au pays, confronté à une résurgence de la pandémie, de procéder à l’inoculation des personnes les plus exposées.
« J’ai transmis les directives sur le vaccin et estime que d’ici un à deux mois, nous recevrons le premier lot pour les professionnels de santé, soit environ 200 000 doses », affirme le Premier ministre, Prayut Chan-o-cha, selon un message publié sur Twitter par son administration.
Le royaume obtiendra le vaccin chinois Sinovac en trois phases. Les 200 000 premières doses arriveront en février, puis 800 000 en mars et enfin 1 million en avril, selon le ministère de la Santé. La Thaïlande a également commencé la production locale de vaccins développés par le groupe pharmaceutique britannico-suédois AstraZeneca, qui devrait être prête pour la distribution à partir du mois de mai, dans le cadre d’un accord de transfert de technologie.
La Thaïlande tente actuellement de freiner la propagation d’une nouvelle vague d’infections locales de Covid-19, qui aurait pris naissance dans les marchés aux fruits de mer de Samut Sakhon, au sud-ouest de la capitale Bangkok. Depuis lundi (4 janvier 2021), le gouvernement de Prayut a réimposé une série de restrictions à Bangkok et dans les 27 provinces les plus touchées, pour limiter la propagation.
La Thaïlande, qui avait jusque-là, officiellement, réussi à contenir le virus après avoir été le premier pays en dehors de la Chine à signaler un cas confirmé, pourrait voir le nombre d’infections grimper autour de 1 000 par jour, même avec des mesures de contrôle strictes, estime le centre de gestion de la crise.
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Jeudi 7 janvier, la Thaïlande a rapporté 305 nouvelles contaminations, dont 302 transmises localement et 3 importées, ce qui porte le total à 9 636.
Le gouvernement de Prayut s’est fixé comme objectif d’inoculer 50 % de sa population, soit environ 33 millions de personnes, d’ici la fin de l’année 2021, au moyen de vaccins issus de diverses sources, dont le programme Covax soutenu par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Les autorités négocient également avec d’autres laboratoires afin d’obtenir des stocks supplémentaires, selon le ministère de la Santé.
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