Chiang Mai a une fois de plus été désignée ville la plus polluée du monde jeudi, après que l’interdiction des brûlis imposée par le gouvernement a pris fin un peu plus tôt cette semaine.
Selon AirVisual, Chiang Mai était la pire ville du monde avec un indice de qualité de l’air (IQA) de 166. Un niveau supérieur à 100 est considéré comme mauvais pour la santé.
L’IQA mesure un large éventail de polluants atmosphériques, dont les PM2,5, les PM10 et le dioxyde de carbone.
Le niveau le plus élevé de particules fines PM2,5 dans cette province du nord de la Thaïlande a été signalé près de l’hôpital de Mae Taeng où il a atteint 513,3 microgrammes par mètre cube d’air. La limite de sécurité des PM2,5 est fixée à 50.
Une exposition répétée aux PM2,5 est considérée comme cause de problèmes de santé à court terme en provoquant des irritations des yeux, du nez, de la gorge et des poumons. Elle est aussi liée à des problèmes de santé à long terme comme l’asthme et les maladies cardiovasculaires.
Il a été signalé que les résidents ont recommencé à brûler leurs terres afin de se préparer pour les prochaines cultures et avant la saison des pluies.
Ce phénomène survient après la période de deux mois d’interdiction des brûlis imposée par les autorités et qui s’est terminée mardi.
Malgré la résurgence d’un niveau dangereux de pollution atmosphérique, le gouverneur de Chiang Mai, Supachai Eiamsuwan, a déclaré que la brume sèche due aux incendies de forêt s’était quant à elle atténuée.
La pollution actuelle résulterait donc principalement des brûlis déclenchés par les agriculteurs locaux.
Selon les autorités, 154 foyers d’incendie ont été découverts après la fin de l’interdiction.