La cour constitutionnelle accepte la demande de dissolution du Thai Raksa Chart

La cour constitutionnelle accepte la demande de dissolution du Thai Raksa Chart
Le Thai Raksa Chart pourrait être dissous par la cour constitutionnelle (Photo : Sanook)

La cour constitutionnelle de Thaïlande a accepté la demande de dissolution émise par la commission électorale à l’encontre du parti Thai Raksa Chart, suite à la nomination de la Princesse Ubolratana comme candidate au poste de Premier ministre.

Après avoir examiné la demande de la commission pendant plus d’une heure jeudi, la cour a annoncé que les juges avaient accepté à l’unanimité de traiter l’affaire.

La cour constitutionnelle a déclaré que les représentants du parti doivent désormais présenter leur ligne de défense dans un délai de sept jours. Sans réponse de la part du Thai Raksa Chart, le tribunal considérera que les accusés ne contestent pas l’accusation, a déclaré la cour dans un communiqué publié jeudi.

La prochaine réunion pour traiter de cette affaire a été fixée au 27 février à 13h30, rapporte Post Today.

Le parti avait émis une demande d’annulation de la décision de la commission électorale, mais celle-ci n’a pas été retenue. Toutefois, la cour n’a pas contraint le Thai Raksa Chart, un parti affilié à l’ancien Premier ministre Thaksin Shinawatra, à cesser sa campagne électorale ou toute autre activité.

Ruengkrai Leekitwattana, l’un des candidats du parti, a accusé la commission électorale de manquement à son devoir en ne permettant pas au Thai Raksa Chart de se justifier avant d’avoir émis cette demande de dissolution.

La commission a suggéré la dissolution après avoir constaté que le parti menaçait de compromettre la Monarchie constitutionnelle en désignant vendredi dernier la Princesse Ubolratana comme son seul candidat pour le poste de Premier Ministre.

Sa Majesté le Roi avait communiqué publiquement sa désapprobation au sujet de cette nomination vendredi soir, affirmant que bien que sa sœur aînée ait choisi de renoncer à ses fonctions Royales, elle était toujours membre de la Famille Royale et tenue de rester en dehors de la sphère politique. Cette tentative visant à impliquer la Princesse Ubolratana dans le monde politique ayant été jugée « inappropriée ».

Lundi, la commission électorale avait refusé cette nomination.