Des sociétés françaises envisagent de soumettre des offres pour certains volets du TGV thaïlandais reliant les aéroports de Don Mueang, Suvarnabhumi et U-Tapao.
Un certain nombre d’entreprises se sont montrées intéressées par les transports collectifs dans le Couloir Économique Est-Ouest (CEEO) et les réseaux de tramways provinciaux à venir, a déclaré le Vice-Ministre des Transports, Teerapong Rodprasert.
« Nous cherchons toujours à intégrer les normes internationales dans nos opérations, et elles nous ont donné l’occasion d’élever nos systèmes de transport à un niveau plus européen », a déclaré M. Teerapong lors d’un récent séminaire.
Présenté par des responsables du Chemin de Fer de Thaïlande (SRT) et 18 entreprises françaises, l’événement, appelé « Séminaire sur les Transports Urbains et Ferroviaires Thai-Français » (Thai-French Urban and Rail Transportation Seminar), a été accueilli par l’Ambassade de France et Business France, une agence de promotion gouvernementale.
Les entreprises françaises ont indiqué qu’elles avaient examiné les politiques de transport en commun de la Thaïlande et qu’elles prendraient bientôt une décision quant à leur adhésion à l’appel d’offres.
L’appel d’offres pour le TGV reliant les trois aéroports débutera en avril et devrait durer environ quatre mois, selon le Bangkok Post.
Les entreprises françaises sont les derniers acteurs majeurs à manifester leur intérêt pour cette infrastructure de transport en commun gouvernementale. Jusqu’à présent, des entreprises chinoises, japonaises et allemandes ont été associées aux projets de train à grande vitesse et de transport en commun.
Créer davantage de partenariats entre France et Thaïlande
« Nous constatons que la Thaïlande a été en pourparlers sur différents réseaux de TGV, de tramways et de métros, mais le plus important jusqu’à présent est le projet de TGV de la CEEO », a déclaré Laurence Broseta, Directrice de la partie internationale du groupe français Transdev Group.
« Compte tenu de ces développements, il est important de former des joint-ventures et d’autres partenariats avec des entreprises thaïlandaises locales chaque fois que cela est possible », a-t-elle ajouté.
L’Ambassadeur de France en Thaïlande, M. Gilles Garachon, a déclaré mardi que les entreprises françaises pouvaient également proposer des formations et des ressources humaines qui pourraient bénéficier aux projets.
« Il ne s’agit pas seulement de la machinerie. Les personnes qui exploitent effectivement ces réseaux doivent également être formées en conséquence », a-t-il déclaré.
« Les projets sont mûrs, le plan directeur des infrastructures en Thaïlande devenant plus clair, je dirais qu’il est temps pour les entreprises françaises de le faire ».
Certaines entreprises françaises ont déjà conclu un accord pour s’engager dans les projets de transport en commun de Bangkok. Par exemple, la société d’ingénierie Egis Group a signé le mois dernier un contrat de consultant pour le futur Monorail du MRT Pink Line.