Une Famille Zimbabwéenne Coincée à Suvarnabhumi Depuis Octobre

Une famille originaire du Zimbabwe est coincée dans l'aéroport Suvarnabhumi de Bangkok depuis deux mois
Une famille originaire du Zimbabwe est coincée dans l’aéroport Suvarnabhumi de Bangkok depuis deux mois

Le Bureau de l’Immigration a confirmé qu’une famille zimbabwéenne composée de huit personnes – dont quatre jeunes enfants – vit à l’aéroport Suvarnabhumi de Bangkok depuis plus de deux mois, dans l’attente d’une procédure d’asile effectuée auprès des Nations Unies.

Un porte-parole de l’immigration a déclaré mercredi que la famille de Muvadi Rodrick était sous la responsabilité d’Ukraine International Airlines (UIA) à l’intérieur de l’aérogare principale de l’aéroport.

La famille se compose de quatre adultes  – deux hommes et deux femmes – et de quatre enfants – trois garçons et une fille-, âgés de 2, 6, 7 et 11 ans.

Ceux-ci sont arrivés en Thaïlande en mai en tant que touristes. Le 23 octobre, ils se sont rendus à l’aéroport Suvarnabhumi pour prendre un vol UIA à destination de Barcelone via Kiev. Mais comme ils n’avaient pas de visa pour entrer en Espagne, la compagnie aérienne leur refusa l’embarquement et les envoya vers la police de l’immigration.

Après avoir constaté qu’ils avaient dépassé de cinq mois leur visa thaïlandais, la police de l’immigration leur a infligé une amende et ils n’ont pas été autorisés à quitter l’aéroport. La police a ensuite demandé à UIA de les renvoyer vers le Zimbabwe, mais la famille a refusé de retourner dans son pays d’origine, expliquant qu’elle craignait la situation instable sur place.

Le 7 novembre, la famille a acheté de nouveaux billets pour l’Espagne via l’Ukraine. Cette fois-ci, ils sont arrivés jusqu’en Ukraine, mais ont finalement été renvoyés à l’aéroport Suvarnabhumi le 13 novembre.

La famille a ensuite cherché à s’enregistrer comme demandeur d’asile auprès des Nations Unies. L’Agence des Nations Unies pour les Réfugiés a ensuite indiqué que les Zimbabwéens étaient enregistrés comme demandeurs d’asile en danger dans leur pays et qu’une procédure d’asile était en cours.

Source : Bangkok Post