General Motors se retire de Thaïlande et réduit ses activités à l’échelle internationale

General Motors se retire de Thaïlande et réduit ses activités à l’échelle internationale

General Motors a annoncé la fin de ses activités en Thaïlande


General Motors a annoncé la fin de ses activités en Thaïlande

Le constructeur automobile américain General Motors (GM) a annoncé qu’il se retirait de Thaïlande, d’Australie et de Nouvelle-Zélande dans le cadre d’une nouvelle stratégie destinée à se désengager des marchés qui ne génèrent pas un retour sur investissement suffisant.

Pour l’Australie et la Nouvelle-Zélande, l’entreprise a déclaré dimanche qu’elle mettra fin en 2021 à ses activités de vente, d’ingénierie et de conception pour sa marque historique Holden.

Quant à son usine de Rayong en Thaïlande, elle envisage de la céder à la société chinoise Great Wall Motors et de retirer la marque Chevrolet d’ici la fin de l’année.

General Motors emploie 828 personnes en Australie et en Nouvelle-Zélande et 1 500 en Thaïlande.

La PDG Mary Barra a fait savoir que le groupe souhaitait se recentrer sur les marchés capables de générer de forts rendements. Elle a également précisé que ses salariés et ses clients seront accompagnés dans cette transition.

L’entreprise a expliqué qu’en réduisant ses opérations dans les trois pays, elle pourra se concentrer sur la vente de voitures de niche. Elle entend faire de même au Japon, en Russie et en Europe, où sa présence ne demeure toutefois pas particulièrement significative.

« Nous visons une activité de niche en commercialisant des véhicules importés haut de gamme et rentables, appuyés par une structure de GM allégée », a expliqué Julian Blissett, vice-président des opérations internationales.

La société a précisé qu’elle respecterait toutes les garanties applicables et qu’elle continuerait à fournir des services d’entretien et des pièces détachées.



La faible rentabilité de l’usine thaïlandaise de General Motors en cause

En réduisant ses activités dans les trois pays, le constructeur automobile de Detroit espère économiser 1,1 milliard de dollars cette année.

GM possède une longue histoire en Australie avec la marque Holden. Les véhicules y étaient conçus puis commercialisés aux États-Unis et dans d’autres pays.

Cependant, la part de marché de Holden, qui s’élevait à près de 22 % en 2002, est tombée à seulement un peu plus de 4 % l’année dernière.

Le président de GM, Mark Reuss, qui dirigeait les activités australiennes, a déclaré que la société avait examiné différentes options afin de conserver Holden, mais qu’aucune ne permettrait de surmonter les défis auxquels est confrontée la marque.

La firme a également souligné qu’elle avait procédé à des évaluations de rentabilité future sur le site de Rayong, à un peu moins de 200 km au sud-est de Bangkok, mais que la faible activité de l’usine et les maigres volumes de vente attendus « rendaient la poursuite de la production de GM non viable ».

Depuis un an, le groupe américain doit faire face à des difficultés majeures en Asie. Ses opérations internationales, qui incluent la Chine, ont subi des pertes de 200 millions de dollars en 2019, dont 100 millions pour le seul quatrième trimestre.