La hausse des frais bancaires annulée dans le cadre de « l’effort collectif » en France

Après une rencontre avec le président Macron, les banques françaises ont convenu d'annuler la hausse des frais prévue pour 2019
Après une rencontre avec le président Macron, les banques françaises ont convenu d’annuler la hausse des frais prévue pour 2019

Toutes les hausses de frais bancaires prévues pour 2019 en France ont été annulées, dans le cadre de l’engagement des banques à soutenir « l’effort collectif » voulu par le président Macron, en vue d’accroître le pouvoir d’achat de la population.

Cette décision a été approuvée par toutes les banques françaises lors d’une réunion avec M. Macron le mardi 11 décembre. Cela s’inscrit dans le cadre des mesures prises par le président pour répondre aux revendications du mouvement des gilets jaunes.

Les banques se sont également engagées à limiter les frais bancaires à 25 euros par mois pour les 3,6 millions de clients jugés en difficulté financière par la Banque de France.

L’Élysée a déclaré que ces mesures représentent « une redistribution de 500 à 600 millions d’euros de pouvoir d’achat au profit des Français ».

M. Macron a également demandé aux banques de réaffirmer leur soutien aux « artisans, commerçants et petites entreprises les plus durement touchés par la crise actuelle ».

Aujourd’hui, le président doit également rencontrer les représentants des grandes entreprises afin de convenir d’autres mesures permettant à celles-ci de contribuer à « l’effort collectif ».

Ces mesures interviennent quelques jours après le « Discours à la Nation » de M. Macron en réponse aux protestations des gilets jaunes.

Pendant ce discours télévisé de 13 minutes, il a notamment déclaré vouloir « une France où l’on peut vivre dignement de son travail », ajoutant qu’il avait demandé « au gouvernement et au Parlement de faire le nécessaire » afin que cela soit possible « dès le début de l’année prochaine ».

Les réactions face aux propos du président ont été mitigées : 54 % estiment que les manifestations des gilets jaunes doivent maintenant cesser, mais seulement 49 % disent avoir été parfaitement convaincus par ses propos.