La Cour provinciale de Hua Hin a condamné les propriétaires de deux condominiums de luxe à des amendes de près de 30 000 ฿, pour avoir loué leurs unités à court terme pour des touristes thaïlandais et étrangers.
En vertu de la loi sur les hôtels de 2004, les contrevenants peuvent être condamnés à une peine d’emprisonnement d’un an et/ou à une amende pouvant aller jusqu’à 20 000 ฿, en plus d’une amende journalière d’une valeur maximale de 10 000 ฿.
Toutefois, parce que les plaignants ont avoué, le tribunal a accepté de réduire leurs peines, a déclaré M. Rutprathip Thamraphiphat, responsable du district de Hua Hin.
Cette décision fait suite à l’inspection de trois appartements du Wan Wela Hua Hin Khao Tao, à Hua Hin, en décembre dernier. Leurs propriétaires les louaient illégalement de façon temporaire.
Deux de ces affaires ont été réglées samedi, tandis que la dernière faisait toujours l’objet d’une enquête, selon M. Rutprathip.
Dans le premier cas, le défendeur a été condamné à une amende de 5 000 ฿ en plus d’un forfait journalier de 500 ฿ sur 20 jours, soit 10 000 ฿.
Une amende de 5 000 ฿ a également été infligée dans l’autre affaire, en plus d’un forfait journalier de 100 ฿ sur 81 jours, soit 8 100 ฿.
Un différend entre l’exploitant et les propriétaires
« Les contrevenants louaient leurs logements à des touristes thaïlandais et étrangers, les facturant à la fois à la journée et à la semaine, sans autorisation », a expliqué M. Rutprathip, cité par le Bangkok Post.
Il a conduit les recherches dans les trois appartements après des rapports selon lesquels certains propriétaires faisaient la promotion de leurs condos sur les réseaux sociaux.
L’immeuble est situé sur un terrain de 20 rai dans le Soi Hua Hin 101.
En se basant sur une enquête préliminaire, M. Rutprathip a déclaré que « près de 90 % » des propriétaires avaient acheté leurs unités afin de proposer des locations à court terme, très lucratives, aux touristes.
Ce problème est apparu à la suite d’un différend entre l’exploitant du condominium et les propriétaires d’unités. Le premier exigeait en effet que toutes les locations soient d’une durée supérieure à 30 jours.