Le gouvernement vietnamien va vendre ses 36 % de parts restantes dans Sabeco, premier brasseur du pays

Le gouvernement vietnamien va vendre ses 36 % de parts restantes dans Sabeco, premier brasseur du pays

Le gouvernement vietnamien va vendre ses parts du brasseur Sabeco


Le gouvernement vietnamien va vendre ses parts du brasseur Sabeco

Le gouvernement vietnamien va vendre les 36 % de parts qu’il détient encore dans le plus grand brasseur du pays, Sabeco, d’ici la fin de l’année, selon un document officiel publié il y a quelques jours.

Ces dernières années, le Vietnam a cherché à accélérer la privatisation des entreprises publiques afin d’améliorer leurs performances et de renflouer ses caisses.

Sabeco, aussi connue sous le nom de Saigon Beer Alcohol Beverage Corp, affiche une capitalisation boursière de 4,5 milliards de dollars, selon les données de Refinitiv.

Le ministère de l’Industrie et du Commerce achèvera le transfert de sa participation à la State Capital Investment Corp (SCIC) d’ici la fin août pour permettre sa cession.

Un responsable de la SCIC a toutefois précisé ne pas disposer d’un plan de vente détaillé pour le moment.

De son côté, Sabeco a déclaré qu’elle se félicitait de cette décision et se réjouissait de compter la SCIC parmi ses partenaires.

« Nous nous réjouissons d’accueillir la SCIC comme actionnaire et de travailler en étroite collaboration avec elle pour améliorer la situation de Sabeco dans un avenir proche. »

Outre Sabeco, le gouvernement cherche également à céder tout ou partie de ses parts dans plus de 150 autres sociétés, dont le Vietnam National Petroleum Group et la compagnie aérienne Vietnam Airlines.

En 2017, l’État a vendu une participation de 53,59 % dans Sabeco au Thaïlandais ThaiBev par l’intermédiaire d’une entité locale, pour un montant de 4,84 milliards de dollars. Un an plus tard, Sabeco, connue pour ses bières Bia Saigon et 333, a supprimé le plafond de propriété étrangère dans la société.

Le mois dernier, Sabeco a indiqué que ses activités commençaient à se redresser après avoir souffert de l’impact de la pandémie de coronavirus Covid-19 et de nouvelles lois sur l’alcool au volant promulguées plus tôt cette année.