Les « stups » de Thaïlande ont vendu aux enchères un véhicule qui contenait des comprimés de méthamphétamine

Les « stups » de Thaïlande ont vendu aux enchères un véhicule qui contenait des comprimés de méthamphétamine

La brigade des stupéfiants de Thaïlande a revendu aux enchères un véhicule rempli de drogue

La brigade des stupéfiants de Thaïlande a revendu aux enchères un véhicule rempli de drogue

Les autorités thaïlandaises ont été contraintes de s’excuser après qu’un homme ait découvert près de 100 000 pilules de méthamphétamine cachées dans le pare-chocs d’un véhicule. En effet, celui-ci avait été acheté lors d’une vente aux enchères de l’Office de lutte contre les stupéfiants (Office of the Narcotics Control Board – ONCB).

L’acquéreur, qui a dû débourser 586 000 bahts (17 400 euros) pour obtenir ce Honda CRV, l’avait déposé dans un garage de Chiang Mai. Il souhaitait alors faire réparer et repeindre l’arrière du véhicule, qui présentait des rayures et des bosses.

Alors qu’un employé de l’établissement était en train d’enlever des pièces, il a découvert les pilules cachées dans le pare-chocs arrière. Celui-ci avait été modifié et comportait un compartiment dissimulé.

Niyom Termsrisuk, secrétaire général de l’ONCB pour la région nord, a remercié l’acheteur et l’employé du garage d’avoir immédiatement informé les autorités.

Le véhicule avait été saisi dans le cadre d’une affaire dans le district de Mae Chan, province de Chiang Rai, dans le nord du pays, en avril dernier. La police avait à l’époque trouvé 100 000 comprimés de méthamphétamine dans des sacs placés bien en vue sur le siège arrière.

La voiture avait ensuite été officiellement saisie par la justice à la mi-août. Les fonctionnaires de l’ONCB l’ont alors récupérée début octobre et mise aux enchères le 15 janvier 2020.

« Conformément aux procédures, nous vérifions tous les véhicules reçus et cette affaire ne fait pas exception. Cependant, nous n’avions rien trouvé à l’époque, peut-être parce que les pilules avaient été soigneusement cachées », a justifié M. Niyom.

Il a ajouté que cette histoire servira de leçon aux fonctionnaires chargés de lutter contre les stupéfiants et leur a conseillé d’être plus minutieux dans la fouille des véhicules.

Le nouveau propriétaire et l’employé du garage seront quant à eux récompensés pour leur signalement aux autorités.