Selon un sondage, une immense majorité de Thaïlandais, soit 94,51 %, affirment que les frontières du pays doivent rester fermées et que les étrangers ne doivent pas être autorisés à y entrer, afin d’éviter une éventuelle seconde vague de propagation du coronavirus Covid-19.
L’enquête a été réalisée en ligne par l’université Suan Dusit Rajabhat entre le 14 et le 18 juillet auprès de 1 459 personnes à travers le Royaume.
Il convient de noter que cette enquête intervenait dans le contexte des cas d’un soldat égyptien et d’une jeune fille soudanaise infectés par la Covid-19, qui avaient été autorisés à entrer dans le pays sans que les mesures gouvernementales théoriquement imposées soient respectées.
Interrogés sur leurs sentiments après avoir entendu parler de ces deux affaires, 52,23 % des sondés se déclarent très inquiets, 39,68 % assez inquiets, 6,58 % légèrement inquiets et 1,51 % pas inquiets du tout.
Invités à évoquer cinq points qui les préoccuperaient en cas de seconde vague de coronavirus (plusieurs réponses possibles), les participants ont cité à 95,89 % la propagation de la maladie, à 94,45 % le chômage, à 92,05 % la fermeture d’entreprises, à 84,17 % la scolarisation de leurs enfants et à 84,17 % une période de confinement supplémentaire.
Interrogés sur les moyens de prévenir une nouvelle vague de la pandémie, 94,51 % estiment ainsi que les étrangers ne devraient absolument pas être autorisés à entrer en Thaïlande.
Pour 86,41 % d’entre eux, le processus de dépistage et de mise en quarantaine des personnes qui reviennent de l’étranger doit être strict et 83,80 % affirment qu’il faut poursuivre les « gestes barrière » tels que le port du masque et le lavage des mains.
Enfin, 81,40 % des sondés veulent recevoir des informations complètes et claires sur le virus et 76,73 % des tests de dépistage gratuits de la Covid-19.
À la question de savoir ce que le gouvernement doit faire pour apaiser les inquiétudes de la population concernant le coronavirus, 47,38 % ont répondu que le processus de dépistage et de quarantaine doit être rendu plus strict, sans exception en faveur des personnes « privilégiées ».
En outre, 33,43 % des sondés déclarent que des sanctions devraient être imposées à ceux qui transgressent l’interdiction d’entrée des étrangers en Thaïlande.