Phuket : un touriste chinois suspecté d’avoir tué sa femme pour toucher l’assurance

Phuket : un touriste chinois suspecté d'avoir tué sa femme pour toucher l'assurance
La police de Phuket inspecte la piscine où une touriste chinoise s’est noyée en octobre dernier, son mari est soupçonné de l’avoir tuée pour toucher son assurance vie (Photo : The Thaiger)

Un tribunal de Phuket a prolongé la détention d’un ressortissant chinois, accusé d’avoir noyé sa femme dans la piscine d’un hôtel en vue de toucher des indemnités d’assurance de plus de 4 millions d’euros.

Zhang Yifan, 31 ans, est en détention depuis qu’il a avoué avoir tué sa femme Zhang Jie, 29 ans, au Paresa Resort Hotel, dans l’après-midi du 29 octobre.

Le couple est originaire de Tianjin, en Chine. Ils sont arrivés à Phuket le 27 octobre avec leur fille de 20 mois pour des vacances.

M. Zang avait déclaré au personnel de l’hôtel que sa femme s’était noyée dans leur piscine privée à débordement. Les parents de la victime et les enquêteurs de la police avaient néanmoins des doutes, car le corps de celle-ci présentait des contusions et ses ongles étaient cassés.

Le couple s’était uni en 2016 et le suspect était le seul bénéficiaire de la police d’assurance vie de sa femme. Sa valeur serait d’un peu plus de 33 millions de yuans, soit environ 4,3 millions d’euros. Cette assurance n’avait été souscrite que quelques mois auparavant, rapporte Khaosod.

Le suspect a avoué qu’il s’était disputé avec sa femme et l’avait agressée. Il est maintenant accusé d’agression physique ayant entraîné la mort.

Les policiers se penchent à présent sur des éléments tangibles et des documents permettant de déterminer si son décès est imputable à un meurtre avec préméditation dans le but d’obtenir l’argent de l’assurance.

Ces indices comprennent notamment des échantillons d’ADN prélevés sur le mari et son épouse décédée. Les enquêteurs s’attendent à boucler l’affaire dans les prochains jours.

Jeudi dernier, le tribunal provincial avait donné suite à une demande de la police de prolonger la détention du suspect pour 12 jours supplémentaires.