Au mois d’octobre 2020, seuls 331 étrangers sont arrivés en Thaïlande avec le fameux « visa touristique spécial ». Ce chiffre représente 0,01 % du nombre total de visiteurs dans le royaume au cours du même mois un an plus tôt.
La gouverneure adjointe de l’Autorité du tourisme de Thaïlande (TAT), Thapanee Kiatphaibool, a révélé les données sur le nombre d’étrangers qui ont reçu un « certificat d’entrée » (Certificate of Entry) le mois dernier — indispensable pour pouvoir entrer en Thaïlande actuellement — pour l’ensemble des visas disponibles. Et les rapports ne semblent pas particulièrement encourageants pour l’industrie du tourisme thaïlandaise.
>>> LIRE AUSSI – Le secteur du tourisme en Thaïlande a déjà perdu plus d’un demi-million d’emplois
Le principal groupe d’étrangers était constitué de visas de retraite, qui ont été délivrés à 501 personnes.
Les voyageurs munis d’un visa touristique spécial arrivent en deuxième position avec 331 certificats octroyés, devant les détenteurs d’une carte « Elite » (296 personnes). Viennent ensuite les visas de travail « non-immigrant B » (113), les visas touristiques à entrée unique (86), les possesseurs d’une carte de la Coopération économique pour l’Asie-Pacifique « APEC » (84) et les équipes de tournage (41).
Cela fait donc un total de 1 452 visiteurs étrangers en octobre. Au cours du même mois en 2019, la Thaïlande avait accueilli plus de 3 millions de personnes.
>>> LIRE AUSSI – La Banque de Thaïlande met en garde face au risque de désastre touristique
Mme Thapanee a indiqué qu’à ce jour, 900 titulaires de la carte Elite ont formulé une demande de retour en Thaïlande grâce à leurs visas valables de 5 à 20 ans. Néanmoins, seuls 200 d’entre eux sont arrivés dans le pays, dont 107 étaient toujours en quarantaine à la mi-novembre.
Elle ajoute que la TAT cherche à faciliter les conditions d’entrée dans le royaume, notamment en supprimant l’obligation d’obtenir le complexe certificat d’« aptitude à voler » (fit to fly), qui se révèle superflu dans la mesure où un test Covid-19 négatif est exigé dans les 72 heures qui précèdent le vol.