Thaïlande : la Commission électorale demande des recomptages et scrutins partiels dans plusieurs bureaux

Thaïlande : la Commission électorale demande des recomptes et des votes partiels dans plusieurs bureaux
Un homme glisse son bulletin dans l’urne lors des élections du 24 mars (Photo : TNA Mcot)

La Commission électorale de Thaïlande a demandé jeudi des recomptages de voix et des nouveaux scrutins dans plusieurs circonscriptions où des irrégularités ont été constatées lors des élections législatives du 24 mars dernier.

Les recomptages concernent deux bureaux de vote dans la province de Khon Kaen. Le nombre d’électeurs ne correspondant pas à celui des suffrages exprimés.

Pour les mêmes motifs, six autres bureaux de vote dans les provinces de Lampang, Yasothon, Phetchabun, Phitsanulok et Bangkok devront organiser un nouveau scrutin.

La date de ces élections partielles devrait être annoncée un peu plus tard, probablement après le Nouvel An thaï Songkran qui se déroulera au milieu du mois, a indiqué Sawaeng Boonmee, secrétaire général adjoint de la Commission électorale.

L’agence en charge des élections n’a toujours pas publié les chiffres définitifs et officiels du scrutin et prévoit de le faire d’ici le 9 mai prochain.

Selon les résultats provisoires, le Palang Pracharat, associé au gouvernement militaire, aurait remporté le plus de voix. Néanmoins, le parti d’opposition Pheu Thai aurait remporté le plus grand nombre de sièges à la Chambre.

Étant donné que cette décision ne concerne aucune circonscription entière, il est peu probable que ces scrutins partiels aient une incidence majeure sur les résultats globaux. En effet, chaque circonscription peut compter plusieurs dizaines de bureaux de vote. Par exemple, Bangkok compte 6 149 bureaux pour 30 circonscriptions.

Pour les circonscriptions concernées, il était précédemment escompté la victoire de deux candidats du Pheu Thai, deux candidats du Phalang Pracharath et un candidat du Ruam Jai Thai.

Ces élections sont les premières tenues en Thaïlande depuis l’arrivée au pouvoir de la junte militaire lors du coup d’État de mai 2014, survenue après des mois d’instabilité politique et de manifestations.