Un conseiller municipal et fils d’un ancien maire de Chiang Mai fait partie de quatre personnes qui ont été arrêtées pour une implication présumée dans la vente de cocaïne par le biais de la messagerie Line.
R. T., 38 ans, a été arrêté après qu’une équipe de 100 policiers ait effectué une descente dans sa maison de Chiang Mai, samedi matin. Les enquêteurs ont saisi deux pistolets avec plus de 100 munitions, des téléphones mobiles, ordinateurs et autres articles. Ils ont également saisi les comptes bancaires de M. R.
M. R., fils d’un ancien maire de la ville, a été détenu pour possession illégale de munitions. Son père exploite les magasins 7-Eleven à Chiang Mai et Mae Hong Son ainsi que d’autre affaires, ont rapporté les médias thaïlandais.
La police a précédemment obtenu des informations selon lesquelles un groupe de personnes avait amené de la cocaïne à Chiang Mai et la vendait notamment dans des bars et boîtes de nuit.
Leur enquête a conduit à l’arrestation de S. M., 38 ans, près du marché de Mae Hia vendredi soir. Lorsqu’ils ont fouillé son véhicule, un Honda HR-V, ils ont trouvé sept paquets de cocaïne apparemment prêts à être livrés à ses clients.
La police a déclaré que S. M. avait avoué les faits, après avoir examiné son téléphone mobile ils ont constaté que lui et trois autres avaient utilisé la messagerie Line pour contacter les clients. Il a déclaré aux enquêteurs que la drogue avait été livrée depuis Bangkok pour être revendue à Chiang Mai.
Deux autres hommes – B. L. et K. K., tous deux 38 ans – ont été arrêtés plus tard devant la maison de M. K. alors qu’ils s’apprêtaient à récupérer la drogue, a indiqué la police. De la cocaïne a été saisie dans la maison.
Les trois suspects ont avoué la possession illégale de drogues avec l’intention de vendre, a indiqué la police.
Ils auraient déclaré à la police qu’ils avaient mis en place un groupe Line avec quatre partenaires pour investir dans le commerce de la cocaïne. Ils ont affirmé avoir acheté des paquets de 20 grammes de cocaïne pour 53.000 baht, l’ont mélangé avec du paracétamol en poudre et l’ont mis dans des paquets d’un demi gramme. Ils revendaient ensuite ces paquets à de riches clients au prix de 2.500 baht chacun, générant un bénéfice de près de 100% sur leur investissement initial.
Les suspects ont impliqué M. R., qui était le propriétaire du Honda HR-V, en tant que partenaire du commerce illicite de drogue. La police demande maintenant l’approbation du tribunal pour la poursuite des accusations de trafic de drogue, en plus de la possession d’armes.
Source : Bangkok Post