Les destructions de radars seraient responsables de la hausse du nombre de morts sur les routes françaises

Les destructions de radars seraient responsables de la hausse du nombre de morts sur les routes françaises
Le ministre de l’Intérieur a estimé qu’il y avait un « lien direct » entre dégradations des radars et hausse de la mortalité routière en janvier (Photo : Anthony Levrot, Wikimedia Commons, Licence CC BY-SA 4.0)

Le ministre de l’Intérieur a révélé que 75 % des radars routiers français avaient été vandalisés au cours des derniers mois et que cette situation avait eu une incidence directe sur la mortalité en janvier.

Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a imputé l’augmentation du nombre de morts sur les routes en France au mois de janvier aux actes de vandalisme perpétrés contre les radars, soulignant que 75 % de ces dispositifs avaient été endommagés.

Au total, 238 personnes sont mortes sur les routes de France en janvier, contre 229 en janvier 2018, selon les chiffres officiels.

Ce vendredi 1er mars, le ministre de l’Intérieur avait expliqué sur le plateau de France 2 que « près [de] 75% du parc de radars a été soit détruit, soit détérioré, soit attaqué, soit neutralisé ».

Il a insisté sur le fait qu’il y avait un « lien direct » entre la multiplication des actes de vandalisme et l’augmentation de la mortalité routière. « Il y a des radars qui sont masqués. Ils ne font pas de photographie, il n’y a pas de procès-verbal, mais ils continuent à enregistrer la vitesse. »

« Au mois de décembre, en moyenne, il y a quatre fois plus d’infractions sur un radar masqué que quand il fonctionne. 400% d’augmentation, et au bout du compte ça fait des morts. »

Début janvier, le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, avait fait état de « près de 60 % des radars (…) neutralisés, attaqués, détruits » sur les routes françaises.