Le chef de l’Etat français, Emmanuel Macron, a invité 140 principaux dirigeants d’entreprises étrangères à un sommet sur la compétitivité française baptisé « Choose France », organisé sous forme d’un dîner au château de Versailles lundi soir.
Parmi les dirigeants invités, Sundar Pichai, le PDG de Google, Sheryl Sandberg, la directrice des opérations de Facebook et collaboratrice de Mark Zuckerberg, ou encore Vasant Narasimhan, le PDG de Novartis, se sont retrouvés aux côtés de responsables d’autres géants tels que Coca-Cola, Alibaba, JP Morgan, SAP, Goldman Sachs, Ikea et Volvo.
Dans une galerie du château de Versailles, à l’ouest de Paris, les dirigeants ont pu rencontrer 16 ministres français présents, dont celui de l’Economie, Bruno Le Maire, et celle du Travail, Muriel Pénicaud, lors de rencontres individuelles de 30 minutes. Emmanuel Macron s’est quant à lui entretenu en tête à tête avec Sundar Pichai, Sheryl Sandberg, Vasant Narasimhan, et Bill McDermott (SAP).
Plusieurs investissements étrangers ont été annoncés lors de ce sommet dont celui du géant américain Facebook, qui prévoit d’injecter dix millions d’euros dans son laboratoire européen de recherche en intelligence artificielle basé à Paris.
Le groupe Toyota, deuxième constructeur automobile mondial, avait annoncé un peu plus tôt dans la matinée un investissement de 300 millions d’euros destinés entre autres à la création de 700 nouveaux emplois permanents dans son usine d’Onnaing dans le nord de la France.
La France connaît un regain d’attractivité
L’Elysée attendrait « cinq annonces significatives, dans l’industrie et le numérique et près d’une dizaine d’autres de taille moyenne », selon la chaîne BFMTV qui a précisé que les chefs d’entreprise devraient promettre au total 3,5 milliards d’euros d’investissements au cours des cinq prochaines décennies, ce qui permettrait de créer 2.200 emplois en France.
« C’est une bonne journée car beaucoup de ces investisseurs ont annoncé des projets concrets qui créeront des emplois en France », s’est félicité Bruno Le Maire, ajoutant que l’objectif de cette réunion « est de montrer que grâce aux mesures que nous avons prises, les investisseurs qui ont évité la France y sont revenus ».
La France connaît un regain d’attractivité. Plusieurs médias français, dont BFMTV, ont d’ailleurs rappelé que selon un baromètre réalisé en novembre dernier par la Chambre de commerce américaine et le cabinet Bain, 72% des investisseurs américains escomptent une évolution positive du contexte économique en France alors qu’ils n’étaient que 30% à le penser en 2016, un record depuis 18 ans. Un autre sondage effectué par Ipsos auprès de 200 responsables de grosses sociétés étrangères en décembre dernier révélait que 60% jugeaient le pays attractif contre 46% en 2016.