Un grand oral, quatre épreuves écrites dont le français et la philo, des épreuves ponctuelles prises en compte dans la moyenne finale : voici le nouveau bac prévu pour 2021 que le ministre de l’Éducation présentera mercredi 14 février en Conseil des ministres.
Jean-Michel Blanquer a continué de consulter les syndicats jusqu’à lundi soir, et les positions évoluaient toujours dans l’après-midi. L’enjeu est majeur pour cet examen bicentenaire, dont la réforme est menée en même temps que celle de l’accès à l’université.
La réforme du bac qui sera dévoilée cette semaine concerne les bacs généraux et technologiques (soit 70% des candidats). La filière professionnelle fait l’objet d’une mission distincte dont les conclusions seront rendues vendredi.
Les contours de ce bac nouvelle formule, que les élèves actuellement en classe de Troisième seront les premiers à passer, « semblent actés », indique Claire Guéville, représentante du Snes, premier syndicat chez les enseignants du secondaire.
Il correspond aux intentions d’Emmanuel Macron, qui avait promis lors de sa campagne un bac resserré autour de quatre épreuves écrites.
La moyenne du bac s’appuierait à 60% sur les épreuves écrites dites terminales et un grand oral. Les 40% restants proviendraient d’épreuves ponctuelles inspirées des bacs blancs que passent les lycéens pour s’entraîner à la semaine d’examens (pour 30%) et des notes du bulletin en Première et Terminale (les 10% restants). Le partage pourrait aussi se faire à 60/40, sans prise en compte des notes du bulletin.
Le grand oral, d’une durée de 20 ou 30 minutes, baptisé « oral de maturité », portera sur un projet entamé dès la Première et en lien avec une des deux matières principales choisies par l’élève en Terminale.
Philo et « oral de maturité » auraient lieu fin juin. Les candidats au bac techno conserveront leur « oral de projet » dans sa forme actuelle.