Interrogé sur son avenir en politique à l’approche des élections, le Premier Ministre thaïlandais Prayut Chan-o-cha a déclaré mardi qu’il attendait une invitation formelle de la part des différents partis concernés, avant de prendre une décision.
Le Premier Ministre s’est exprimé après que des personnalités du parti politique Palang Pracharath (PPRP) aient exprimé leur intention de le désigner comme l’un de leurs candidats au poste de Chef du Gouvernement, à l’approche du scrutin de la fin février.
Les partis peuvent présenter jusqu’à trois candidats, qui seront soumis au vote de la Chambre des Représentants après les élections générales.
Le PPRP, un parti favorable au régime en place, a réussi à rallier d’anciens députés avec l’aide du groupe Sam Mitr (Trois Alliés), dont les rangs ont fusionné entre-temps.
Le Général Prayut a déclaré que jusqu’à présent, aucun parti ne lui avait demandé de se présenter sous ses couleurs et qu’il était donc inutile de s’exprimer à ce sujet.
Le Premier Ministre a insisté pour que le sujet soit à nouveau abordé le moment venu. « Il y a encore du temps pour ça, » a-t-il déclaré.
Mardi toujours, il a rejeté les allégations selon lesquelles le Conseil national pour la paix et le maintien de l’ordre (NCPO), l’institution militaire qu’il dirige, se serait immiscée dans les activités de la Commission Électorale, via son dernier décret en vertu de la Section 44.
Ce décret permet à la Commission Électorale de Thaïlande de modifier les limites des circonscriptions électorales jusqu’au 11 décembre, soit beaucoup plus tard que prévu. Certains politiciens et critiques craignent qu’il ne s’agisse d’une tentative du régime pour s’interférer dans le processus.
Cependant, le Général Prayut a expliqué que ce décret avait pour but de résoudre les problèmes potentiels de délimitation des circonscriptions électorales et de permettre à la Commission d’agir avec prudence en recueillant les commentaires des différentes parties avant de décider des nouveaux découpages, rapporte le Bangkok Post.