Thai Airways a récemment communiqué le bilan de la compagnie mère et de ses filiales pour le troisième trimestre 2019, avec une perte nette de 4,68 milliards de bahts (142 millions d’euros), soit 27 % de plus que l’an dernier.
Entre juillet et septembre 2019, le groupe a généré des revenus de 45,016 milliards de bahts (1,4 milliard d’euros), soit 6,1 % de moins que l’an dernier.
Dans son rapport aux actionnaires, la compagnie aérienne nationale a indiqué que la principale cause de cette chute des recettes reflétait les « facteurs négatifs de la conjoncture économique mondiale qui ont réduit la demande des clients pour les produits liés aux voyages et au transport, ainsi que la concurrence accrue des compagnies low-cost ».
Les dépenses cumulées de la société et de ses filiales se sont élevées à 47,858 milliards de bahts (1,5 milliard d’euros), une diminution de 7,8 % en glissement annuel. Le rapport indique que les économies réalisées étaient imputables à une baisse de 12,2 % du coût des carburants par rapport à la même période l’an dernier.
Le rapport de la société précise en outre qu’elle a dû affecter 2,689 milliards de bahts (81,5 millions d’euros) pour la constitution d’un fonds de réserve destiné aux employés qui souhaitent partir en retraite anticipée. Le Comité national des entreprises publiques impose en effet le paiement de forfaits équivalents à 400 jours de rémunération pour les salariés avec plus de 20 ans d’ancienneté.
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Cette réglementation est entrée en vigueur au début du troisième trimestre.
Globalement, sur les neuf premiers mois de 2019, le déficit cumulé de Thai Airways s’élève à 11 milliards de bahts (333 millions d’euros).
Depuis près d’une décennie, la compagnie aérienne ne cesse d’enregistrer des pertes. Elle est notamment confrontée à un business modèle obsolète et à une flotte vieillissante.