Thai Airways va supprimer des milliers d’emplois supplémentaires dans le cadre de son plan de restructuration


La compagnie aérienne nationale thaïlandaise Thai Airways prévoit que 6 000 à 7 000 employés de plus participeront dans les mois à venir à son programme de départs volontaires, dans le cadre du plan de rééchelonnement de sa dette.

La proposition de restructuration a été validée mardi (2 mars 2021) par le Tribunal central des faillites (CBC – Central Bankruptcy Court). Elle reste cependant sujette à des modifications dans le cas où les créanciers refuseraient de l’accepter.

Le président par intérim du transporteur, Chansin Treenuchagron, explique que l’entreprise comptait environ 29 000 salariés en 2019. Ce nombre est passé à 21 000 aujourd’hui.

Les 8 000 premiers employés qui ont quitté la société depuis l’année dernière ont été externalisés, ont pris leur retraite ou ont démissionné.

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En cette année 2021, la compagnie prévoit que 6 000 à 7 000 collaborateurs supplémentaires participeront aux programmes de départs volontaires baptisés MSP-B et MSP-C.

Cela entraînerait ainsi la diminution du total d’employés à 14 000 ou 15 000 personnes, soit une réduction de 50 % en deux ans, ce qui serait le « plus approprié pour le futur plan d’affaires ».

Un autre volet du projet de relance consiste à limiter le nombre d’avions dans la flotte. Les types d’appareils seront abaissés de 12 à 5 et ceux de moteurs de 9 à 4, indique M. Chansin.

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La compagnie possède actuellement 82 appareils et cherche à en vendre 34 depuis novembre.

Thai Airways avait déposé sa demande de protection financière auprès du tribunal des faillites l’année dernière.

Le 19 février, elle déclarait également avoir déjà supprimé 240 postes de direction, ce qui porte à 500 le nombre actuel.

De surcroît, la société a annoncé le 26 février qu’elle avait subi en 2020 la pire perte nette de son histoire, à 141 milliards de bahts (3,9 milliards d’euros), après celle de 129 milliards (3,6 milliards) en 2019.

L’Association internationale du transport aérien (IATA) a déclaré la semaine dernière qu’elle ne s’attend pas à ce que le secteur retrouve une situation de trésorerie positive avant 2022.