Le Centre de gestion de la crise Covid-19 en Thaïlande a annoncé vendredi (19 mars 2021) un assouplissement progressif des restrictions imposées aux étrangers à partir du 1er avril. Une réduction puis une levée des périodes de quarantaine et un élargissement des activités autorisées sont prévus.
Le porte-parole du CCSA, Taweesilp Visanuyothin, a également indiqué qu’à partir du 1er avril, les visiteurs ne seront plus tenus de présenter un document attestant de leur aptitude à prendre l’avion (fit-to-fly).
Dans un premier temps, du 1er avril au 30 septembre, les différents dispositifs de quarantaine devraient rester en place.
Puis, à partir du 1er octobre, elles seront remplacées par des mesures dites « d’observation rapprochée » et des « bulles et scellés » (bubble and seal) qui seront instaurées dans les aéroports, les réseaux de transport, les destinations touristiques et les communautés locales.
En outre, du 1er avril au 30 juin, les arrivants en quarantaine seront autorisés à quitter leur chambre pour se rendre dans une salle de sport de l’établissement, une aire d’exercice extérieure, une piscine et des zones réglementées pour faire du vélo ou des achats à l’extérieur.
Entre le 1er juillet et le 30 septembre, ils pourront aussi manger dans les restaurants de leurs hôtels et bénéficier de massages thérapeutiques.
Enfin, à partir du 1er octobre, la quarantaine pourrait être requise uniquement pour les personnes en provenance de certaines régions spécifiques.
Concernant la durée, le Dr Taweesilp a précisé que, du 1er avril au 30 septembre, les arrivants sans certificat de vaccination (VC) et sans certificat d’absence de coronavirus Covid-19 (CFC) seront placés en quarantaine pendant 10 jours et testés deux fois.
Ceux munis d’un VC et d’un CFC seront en quarantaine pendant sept jours et testés une fois. Enfin, les personnes qui présentent un VC, mais pas de CFC, seront testées deux fois.
Toutefois, la période de quarantaine de 14 jours pourrait être maintenue pour les arrivées en provenance de zones de mutation du virus, une source de préoccupation à l’échelle internationale, selon le Dr Taweesilp.