Thaïlande : une nouvelle vague de coronavirus Covid-19 « probable » si la population se relâche

Thaïlande : une nouvelle vague de coronavirus Covid-19 « probable » si la population se relâche

Les autorités sanitaires de Thaïlande craignent un relâchement de la vigilance face au nouveau coronavirus (Photo : TNA Mcot)


Les autorités sanitaires de Thaïlande craignent un relâchement de la vigilance face au nouveau coronavirus (Photo : TNA Mcot)

Alors que la pandémie de coronavirus Covid-19 se poursuit dans le monde, la Thaïlande pourrait recenser de nouveaux cas de transmission locale, selon le ministère de la Santé publique. Mais la probabilité d’une propagation massive dans le pays pourrait être minimisée si la population maintient sa vigilance.

Cet avertissement a été lancé par le responsable du Département du contrôle des maladies, Tanarak Plipat.

Le Dr Tanarak a souligné lundi que, dans la mesure où la Thaïlande n’a signalé aucune transmission locale depuis plus de 70 jours, la population commence à relâcher sa vigilance à l’égard du virus, notamment les « gestes barrières ».

Il a poursuivi en citant l’exemple du Viêt Nam. Ce pays avait été largement salué comme un modèle de réussite en matière de lutte contre la Covid-19. Puis, le nombre de transmissions domestiques a brusquement bondi.

« La Thaïlande pourrait se trouver dans le même bateau que le Viêt Nam. Nous constaterons des cas de transmission locale, mais il se peut qu’il n’y ait pas d’épidémie [à grande échelle] si toutes les parties prenantes collaborent et contribuent à prévenir une deuxième vague », ajoute-t-il.

Le Dr Tanarak affirme qu’une situation critique peut être évitée ou maîtrisée, si les responsables sanitaires se montrent réactifs dans le traçage des contacts et le respect des règles de quarantaine.

Il souligne également que les Thaïlandais ne doivent pas céder à la panique si une transmission locale est constatée.

« Même si nous disposons d’un vaccin, nous ne devons pas relâcher notre vigilance. Les vaccins sont le moyen de prévenir la maladie, mais le virus existera toujours », poursuit-il.