Àpartir du mois de janvier 2019, les voyageurs quittant le Japon devront payer une taxe d’un montant de 1000¥ (environ 9$), ont récemment rapporté les médias japonais.
La Diète, le Parlement japonais, a voté la législation et le nouveau prélèvement, baptisée la « taxe sayonara ». Sa mise en place est prévue à compter du 7 janvier 2019.
Les voyageurs, qu’ils soient japonais ou étrangers, seront tenus de payer cette taxe lorsqu’ils quittent le Japon par avion ou par bateau, ce qui aura pour effet d’augmenter les tarifs aériens et maritimes. Les enfants de moins de deux ans et les passagers en transit quittant le Japon dans les 24 heures suivant leur arrivée en seront toutefois exemptés.
Cette taxe, qui devrait rapporter environ 43 milliards de yens par an, sera utilisée pour améliorer les infrastructures et les services tels que l’installation de portiques à reconnaissance faciale, ainsi que la distribution de guides multilingues dans les parcs nationaux et les sites culturels.
Les revenus iront également à la promotion du tourisme.
Ces dernières années, le Japon a connu une croissance du secteur touristique, et ce nombre devrait augmenter avant les Jeux Olympiques de Tokyo en 2020. Le Gouvernement espère faire passer le nombre de visiteurs étrangers de 28,69 millions en 2017 à 40 millions en 2020.
La Diète a adopté mardi un projet de loi limitant l’utilisation de ce prélèvement aux projets liés au tourisme, en réponse à la crainte que les fonds puissent être détournés.
Cette taxe de départ est la première taxe permanente adoptée par le Japon depuis 1992. Des mesures similaires avaient déjà été instaurées dans des pays comme l’Australie et la Corée du Sud.
Le Japon est une destination touristique particulièrement prisée par les thaïlandais.