Les deux jeunes touristes, l’un britannique l’autre canadienne, qui avaient été arrêtés le mois dernier après avoir tagué les remparts historiques de Chiang Mai, ont écopé d’une peine de prison avec sursis et d’une amende.
Alors qu’ils risquaient jusqu’à dix ans de prison, Brittney Schneider, 22 ans, et Lee Furlong, 23 ans, ont été condamnés chacun à 100 000 ฿ d’amende et un an de prison avec sursis.
Entre-temps, Brittney avait déclaré qu’elle avait tiré les leçons de cette expérience et avait fait, avec sa mère, de nombreuses activités culturelles à Chiang Mai, comme visiter des temples, rapporte CBC.
Elle a déclaré qu’elle était ravie de ne pas avoir été interdite de séjour et qu’elle reviendrait un jour en Thaïlande.
Sur Facebook, elle a déclaré : « Je réalise que j’ai fait une énorme erreur, impardonnable aux yeux de la plupart des gens. Je suis plus que désolée pour ce que j’ai fait, non pas parce que je me suis faite prendre, mais parce que j’ai tagué sur un mur si sacré. […] Tout ce que je peux faire, c’est essayer d’aller de l’avant et montrer que je suis désolée, d’avoir des remords et donner autant que je le peux à ce beau pays. Donc pour l’instant, je vais visiter des temples et lundi, je serai volontaire dans un orphelinat. »
M. Furlong, originaire de Liverpool au Royaume-Uni, n’a quant à lui pas encore fait de déclaration publique concernant le jugement.
Ces articles pourraientvous intéresser
Cette affaire résulte de leurs agissements à la mi-octobre, lorsqu’ils avaient été pris en flagrant délit par des caméras de vidéosurveillance après avoir tagué « Scouser Lee » et la lettre « B » sur les remparts historiques de Tha Pae Gate, à Chiang Mai. Ce geste avait particulièrement fâché l’opinion publique en Thaïlande.
Le mois dernier, Lee avait raconté au Daily Mail : « J’avais bu toute la journée. J’avais eu de mauvaises nouvelles de la part de ma famille et je suis sorti boire. J’étais vraiment, vraiment bourré. »
« J’ai vu la bombe de peinture et je l’ai ramassée. Honnêtement, je ne savais pas ce que je faisais. Quand je me suis réveillé, la police était là. »
