Pour la première fois, la plupart des œufs achetés en France ne proviennent plus de poules élevées en batterie, alors que les habitudes de consommation se sont orientées vers des produits issus des fermes biologiques et du plein air.
Selon les derniers chiffres, 52 % des œufs vendus dans les supermarchés français sont aujourd’hui « alternatifs ». Il s’agit par exemple des œufs issus de poules élevées au sol, en plein air ou de la filière bio.
Ces méthodes de production contrastes avec les poules élevées en batterie, qui vivent généralement dans de petites cages en intérieur et n’ont jamais la possibilité de se déplacer ou de sortir au grand air.
Des associations affirment que cette pratique est cruelle pour les animaux et peut entraîner des malformations, des douleurs et des plaies chez les poules, ce qui, selon celles-ci, peut se traduire par des œufs de qualité inférieure.
Certains supermarchés ont déjà banni de leurs rayons les œufs issus de fermes d’élevage en batterie.
Le président Emmanuel Macron avait également promis durant sa campagne électorale de faire disparaître l’élevage en batterie d’ici la fin de son mandat.
« Quand j’ai pris l’engagement pendant la campagne que les œufs vendus aux consommateurs ne seraient issus que d’élevages en plein air d’ici 2022, c’est parce qu’aussi nous pouvons ensemble atteindre cet objectif », avait-il déclaré durant les États généraux de l’alimentation le 11 octobre 2017.
Depuis, le secteur s’est engagé à faire en sorte que, sur une période de trois ans, au moins 50 % des poules en France ne soient plus élevées en batterie.