Le projet de train à grande vitesse entre Bangkok et Chiang Mai, d’une longueur de 670km, devrait voir sa vitesse maximale abaissée afin de réduire le coût global du projet.
Le vice-Premier Ministre, Somkid Jatusripitak, a déclaré que le Premier Ministre avait chargé le Ministère des Transports d’étudier la possibilité de réduire la vitesse maximale à 180-200km/h, après qu’une étude de faisabilité japonaise ait suggéré que l’objectif initial de 300km/h nécessiterait un budget de 420 milliards de bahts.
Les tarifs devraient être de l’ordre de 1.200 bahts par trajet sur cette ligne.
En outre, le ministère examinera si le projet peut être mis en œuvre sous la forme d’un partenariat public-privé, plutôt qu’un contrat de gouvernement à gouvernement tel que proposé initialement, a déclaré M. Somkid. Il s’exprimait après le conseil des ministres d’hier.
« Auparavant, il [le projet] était considéré comme un investissement viable car il visait à se connecter à la Chine via le Yunnan, mais maintenant la Chine a construit un projet ferroviaire à travers le Laos et la Thaïlande qui sera relié au projet de train à grande vitesse sino-thaï passant par Nong Khai », a déclaré M. Somkid.
« En conséquence, le projet de train à grande vitesse Bangkok – Chiang Mai devrait être revu car il ne peut pas être relié à d’autres provinces et pays voisins », a-t-il ajouté.
Mieux relier Bangkok aux villes importantes et secondaires
Néanmoins, le ministre a déclaré que le gouvernement espérait toujours le début des travaux de la ligne Bangkok – Chiang Mai en 2018.
Le ministre des Transports, Arkhom Termpittayapaisith, a déclaré que la première phase du projet ferroviaire implique un tronçon de 380 km entre Bangkok et Phitsanulok avec un budget d’environ 276 milliards de baht.
La demande pour cette section sera soumise au gouvernement pour approbation d’ici le mois de mars.
M. Somkid a déclaré que le gouvernement avait également demandé au Ministère des Transports de revoir plus globalement le développement des infrastructures de transport à l’échelle nationale, en fonction notamment des besoins touristiques.
Les infrastructures existantes ne peuvent en effet pas supporter le trafic entre les grandes villes et les destinations touristiques secondaires, que le gouvernement entend pourtant promouvoir, a-t-il ajouté.
Source : Bangkok Post