Une nouvelle année et un nouveau mois s’annoncent en France, avec à partir du 1er janvier 2019 des changements en matière d’énergie, de fiscalité ou encore de salaire qui entreront en vigueur.
Énergie
- Les tarifs réglementés du gaz diminueront de près de 2 % à partir du 1er janvier.
- Le chèque énergie augmentera de 50 euros et profitera à 5,8 millions de foyers qui pourront ainsi régler leurs factures ou moderniser leur système de chauffage.
Retraités
- Les retraités verront leur contribution sociale généralisée (CSG) réduite de 8,3 % à 6,6 % à partir du 1er janvier.
- Les pensions de base seront réévaluées de 0,3 %, soit moins que l’inflation. Cela concernera également les travailleurs indépendants, les contractuels de la fonction publique et les pensions pour invalidité ou maladie professionnelle.
- Les cotisations sociales sur les retraites privées augmenteront légèrement, les travailleurs du secteur privé étant encouragés à travailler plus longtemps : au moins jusqu’à 63 ans.
Santé et environnement
- Les prix de vente des prothèses auditives seront plafonnés à 1 300 € par appareil. Le montant minimum de remboursement de la part de la Sécurité Sociale et des mutuelles passera de 199,71 € à 300 €.
- Les produits phytopharmaceutiques (pesticides de synthèse) seront interdits aux particuliers à compter du 1er janvier. Ceci s’appliquera au stockage, à l’achat et à l’utilisation de ces produits. Toute personne ayant encore en sa possession ce type de substances interdites pourra les remettre aux filières de recyclage spécialisées pour retraitement.
- Le prix d’un paquet de 20 cigarettes Marlboro Rouge passera de 8 € à 8,20 €.
Promotions en supermarché
- Les promotions dans les supermarchés seront limitées à 34 % du prix de vente au consommateur. Cela signifie que les ventes du type » un acheté, un gratuit « seront désormais interdites, et seront remplacées par « deux achetés, un gratuit ». L’idée est d’équilibrer les forces du marché entre les producteurs et les distributeurs (comme les supermarchés) et ainsi éviter que les prix ne tombent trop bas au point que les agriculteurs et les producteurs ne gagnent rien.
Salaires et rémunérations
- Le salaire minimum (Smic) devrait augmenter de 1,5 % par heure, le faisant passer de 9,88 € à 10,03 € brut. Le Smic mensuel passera de 1 498 € à 1 521 €, pour 35 heures par semaine. Cela représente une augmentation nette de 16 € à 1.204 € par mois.
- Les heures supplémentaires ne seront plus imposables ni soumises aux cotisations salariales jusqu’à 5 000 € par an. Tous les travailleurs – y compris dans le secteur public – en bénéficieront.
- La prime d’activité augmentera de 90 € et s’appliquera désormais à 5 millions de ménages au lieu de 3,8 millions précédemment. La Caisse d’allocations familiales CAF versera ce montant à partir du 5 février, y compris aux nouveaux bénéficiaires – s’ils en font la demande avant le 25 janvier.
Impôts et fiscalité
- Le prélèvement à la source s’appliquera à 38 millions de ménages français, après que les taux spécifiques aient été précisés en avril et mai derniers. Pour les salariés, les impôts seront déduits directement par l’employeur et figureront sur les fiches de paie en plus des cotisations sociales habituelles. Pour les retraités, les impôts seront prélevés par leur caisse de retraite. Les travailleurs indépendants verseront une cotisation mensuelle ou trimestrielle, en fonction de leurs revenus.
Formation et apprentissage
- Le compte personnel de formation sera désormais calculé en euros et non plus en heures. Ce montant sera limité à 500 € par an et par personne (800 € pour les travailleurs sous-qualifiés ou handicapés), dans la limite globale de 5 000 € (ou 8 000 €).
- L’apprentissage sera également réformé ; l’âge maximum passera de 26 à 29 ans et les entreprises de moins de 250 salariés auront accès à une aide supplémentaire pour la formation des apprentis.