La capitale thaïlandaise Bangkok s’est une nouvelle fois réveillée aujourd’hui recouverte d’un épais brouillard dû à la pollution atmosphérique. Les autorités ont appelé la population, en particulier les enfants et les personnes âgées, à prendre des mesures de précaution.
Selon le site de surveillance IQAir AirVisual, mardi matin, la qualité de l’air de Bangkok était qualifiée de « mauvaise pour les groupes sensibles ». Pire encore, lundi matin, la capitale thaïlandaise s’est classée au troisième rang des villes les plus polluées de la planète.
Le Département de la lutte contre la pollution a indiqué que les niveaux de particules fines, ou PM 2,5, se situaient entre 40 et 78 microgrammes par mètre cube d’air dans la capitale et sa périphérie. Ces niveaux demeurent largement supérieurs au seuil considéré comme acceptable pour la santé humaine, fixé à 50.
L’organisme a recommandé d’éviter les activités de plein air, en particulier pour les enfants, les femmes enceintes, les personnes âgées et les malades.
Le Premier ministre thaïlandais Prayut Chan-o-cha a quant à lui utilisé les réseaux sociaux afin d’inviter la population à porter des masques. Il a également sollicité la collaboration des usines en vue d’atténuer cette pollution atmosphérique.
Les émissions industrielles, les activités de construction, les brûlis et les gaz d’échappement des véhicules ont à de nombreuses reprises fait bondir les niveaux de pollution en Thaïlande depuis plusieurs années.
Ces dernières semaines, l’Asie du Sud-Est a également souffert d’une mauvaise qualité de l’air causée par les incendies de forêt en Indonésie.