La Malaisie a annoncé que le décret sur le contrôle des mouvements dans le pays (RMCO), qui impose des restrictions strictes aux déplacements, restera en vigueur au moins jusqu’au 31 décembre 2020. Il devait initialement expirer le 31 août.
Dans le cadre du RMCO, les étrangers titulaires d’un « social visit pass » (visa touristique) échus depuis le 1er janvier 2020 seront autorisés à quitter le pays sans encourir d’amendes ou de pénalités. Cela ne s’applique toutefois pas aux visas qui ont expiré avant le 1er janvier 2020.
La Thaïlande a quant à elle accordé aux étrangers une période de grâce beaucoup plus courte qui se termine le 26 septembre. Les personnes concernées devront donc demander une prolongation de visa ou quitter le territoire pour éviter des pénalités.
Les déplacements vers la Malaisie continueront ainsi à être soumis à des contrôles stricts. Les étrangers doivent obtenir une « lettre d’engagement et d’indemnisation » approuvée par le consulat ou l’ambassade de Malaisie le plus proche, en plus d’un visa approprié. Toutefois, les voyageurs de loisir ne seront pas autorisés à se rendre en Malaisie tant que le RMCO demeurera en place. L’entrée est alors limitée à ceux qui possèdent de la famille en Malaisie et aux déplacements essentiels liés aux activités d’affaires et d’investissement.
Toute personne autorisée à arriver en Malaisie doit se soumettre à une quarantaine obligatoire de 14 jours.
La Thaïlande observe des protocoles similaires. Elle applique strictement la règle de la quatorzaine inévitable par le biais d’établissements de « quarantaine d’État alternative », des hôtels certifiés associés à des hôpitaux. Ceux-ci facturent en moyenne de 50 000 à 70 000 bahts (1 370 à 1 920 euros) pour le séjour de 14 jours, avec trois repas par jour et des tests de dépistage du coronavirus Covid-19.
Le Royaume ne cesse de semer la confusion chez les voyageurs étrangers avec des déclarations contradictoires des autorités qui, en l’espace de quelques jours, laissent entendre qu’ils ouvriront progressivement les frontières, puis s’opposent elles-mêmes quelques jours plus tard en suggérant le contraire.
Les médias ont évoqué différents projets, mais en raison de la quarantaine de 14 jours obligatoire, ils ne conviendront qu’aux visiteurs de longue durée (six mois ou plus) prêts à se soumettre à ces règles intransigeantes et coûteuses pour rentrer en Thaïlande.
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