Alors que les niveaux de pollution se sont légèrement améliorés ces derniers jours à Bangkok, la ville de Khon Kaen (nord-est de la Thaïlande) est à son tour touchée et les autorités ont annoncé des mesures pour tenter d’enrayer ce phénomène.
Somsak Jangtrakul, le gouverneur de Khon Kaen, a déclaré dimanche que les niveaux de pollution aux particules fines (PM2,5) avaient atteint 97 microgrammes par mètre cube dans de nombreux secteurs de la province, soit bien au-delà du seuil de tolérance de 50. Dimanche, ces chiffres étaient probablement les plus élevés au niveau national.
Il a indiqué que de l’eau était vaporisée dans les airs à divers endroits où un épais smog s’est formé, afin de tenter d’atténuer ce brouillard de pollution, rapporte Thai Post.
Les autorités provinciales ont ordonné aux agriculteurs de cesser toute activité consistant à brûler les champs de canne à sucre et les chaumes de riz, sous peine de poursuites judiciaires draconiennes.
Les sucreries qui achètent de la canne à sucre aux agriculteurs ont également été invitées à coopérer en privilégiant les matières premières non brûlées avant la récolte, a ajouté le gouverneur.
M. Somsak a indiqué que des avions du Département Royal de l’aviation agricole et pluviale devaient arriver dimanche après-midi et seraient stationnés à l’aéroport de Khon Kaen pour déclencher des pluies artificielles, dans le but de résoudre sans plus tarder les problèmes de pollution atmosphérique.
À l’Université de Khon Kaen, des étudiants et des professeurs ont été aperçus portant des masques de protection.
Picharat Khonopklang, gérante du Nobicha au sein du centre de restauration de l’université, a déclaré que la brume toxique à Khon Kaen se poursuivait depuis plusieurs jours déjà. Elle a également participé à la lutte contre la pollution en distribuant gratuitement aux élèves des masques de protection.