Selon l’étude TomTom Traffic Index, la capitale thaïlandaise Bangkok s’est classée au 11e rang mondial en matière de congestion routière en 2019.
La société publie cette analyse du trafic dans 416 villes de 57 pays depuis neuf ans. Elle a ainsi constaté que les embouteillages n’ont cessé de progresser partout dans le monde. Dans le nouveau rapport, 239 villes (57 %) ont vu leur niveau de saturation du trafic augmenter entre 2018 et 2019, tandis que 63 villes seulement ont enregistré une diminution notable.
Bangalore, en Inde, occupe la première place cette année, avec une moyenne de 71 % de temps de trajet supplémentaire. Viennent ensuite la capitale des Philippines Manille (70 %), la capitale de la Colombie Bogota (68 %), puis les villes indiennes de Bombay (65 %) et Pune (59 %).
La sixième de la liste est Moscou (59 %), suivie de Lima (57 %), New Delhi (56 %), Istanbul (55 %) et Jakarta (53,29 %).
Bangkok arrive donc en 11e position. Elle conserve la même place que l’an dernier, avec un niveau de congestion de 53,23 %. Autrement dit, un trajet dans la capitale de la Thaïlande dure au moins 53 % de plus que dans des conditions de circulation ordinaires.
Les pires heures de pointe à Bangkok sont le vendredi, de 17 h à 19 h, où les déplacements en voiture nécessitent entre 110 et 116 % de temps supplémentaire. Le matin, un trajet de 30 minutes demande 24 minutes de plus et le soir, 30 minutes de plus.
Au total, sur l’ensemble de l’année, la perte de temps imputable aux bouchons représente 8 jours et 15 heures.
Enfin, pour éviter les embouteillages, les automobilistes de Bangkok peuvent envisager de se déplacer entre 9 heures et 16 heures.
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