L’Union européenne (UE) a approuvé mardi la réouverture de ses frontières extérieures aux ressortissants de quinze pays. La liste inclut la Thaïlande, mais écarte les États-Unis où la Covid-19 continue de progresser.
Les membres de l’UE ont finalisé ce groupe d’États dont la situation sanitaire a été jugée suffisamment satisfaisante pour permettre à leurs citoyens d’entrer sur le territoire communautaire à partir du 1er juillet. Une mise à jour sera néanmoins effectuée toutes les deux semaines.
Les pays concernés sont : Algérie, Australie, Canada, Corée du Sud, Géorgie, Japon, Maroc, Monténégro, Nouvelle-Zélande, Rwanda, Serbie, Thaïlande, Tunisie et Uruguay.
Les voyageurs en provenance de Chine, où le virus avait émergé à la fin de l’année dernière, seront autorisés sous réserve que Pékin ouvre également ses portes aux Européens.
Cet assouplissement des règles frontalières vise notamment à aider le secteur du tourisme sur le Vieux Continent, frappé depuis la mi-mars par une interdiction des déplacements non essentiels et un confinement strict pendant deux mois.
Malgré tout, cette décision semble prendre une direction plutôt unilatérale. Par exemple, avec la Thaïlande, les touristes thaïlandais seront autorisés à se rendre dans l’Union, mais les touristes européens sont quant à eux toujours interdits d’entrée en Thaïlande.
La pandémie de coronavirus Covid-19 est toutefois « loin d’être terminée », selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), avec quelque 10,3 millions d’infections répertoriées dans le monde.
En outre, en Chine, des chercheurs ont découvert une nouvelle souche de grippe porcine susceptible de déclencher une autre crise sanitaire.
Baptisée G4, elle se rapproche de celle du H1N1 qui avait provoqué une pandémie en 2009.
Note : malgré l’ouverture des frontières, les Thaïlandais sont tenus de demander un visa correspondant au motif de leur séjour en France ou dans l’Union européenne avant tout voyage. Il convient donc de vérifier les modalités précises auprès des autorités.