À partir du 1er janvier prochain, de nombreuses enseignes de la grande distribution cesseront de proposer des sacs plastiques à usage unique en Thaïlande. Selon une récente étude de l’Université Suan Dusit Rajabhat de Bangkok, une vaste majorité de la population se déclare favorable à cette mesure.
Le ministère des Ressources naturelles et de l’Environnement entend encourager les Thaïlandais à restreindre l’utilisation des sachets plastiques à usage unique. Cependant, le problème ne se limite pas à ce type de produits et les autres formes de plastique dans la vie quotidienne n’ont pas été suffisamment abordées de façon concrète pour le moment.
Dans le sondage, sur plus de 2 000 répondants à l’échelle nationale, 90 % se sont déclarés en faveur d’une interdiction et certains ont même précisé qu’ils avaient déjà commencé à changer leurs habitudes.
La plupart des participants ont confirmé qu’ils avaient entendu parler de la campagne « anti-plastique » de l’État, qui débutera le 1er janvier 2020. Ils ont de même encouragé le recours aux sacs réutilisables ou fabriqués à partir de composants naturels.
La majorité a également soutenu la volonté des autorités de légiférer afin de réduire l’utilisation et la production de plastiques, ainsi que de facturer ou de surtaxer les sacs à usage unique.
D’ici 2022, le gouvernement thaïlandais entend diminuer de façon significative le recours aux plastiques à usage unique par le biais de solutions respectueuses de l’environnement. De surcroît, il est envisagé que le recyclage des plastiques soit amélioré au cours des années à venir.
Cet ensemble de mesures pourrait contribuer à réduire les déchets d’environ 780 000 tonnes par an. De même, le budget de leur traitement serait minoré de 3,9 milliards de bahts (118 millions d’euros) par an et les émissions de dioxyde de carbone, l’un des principaux gaz à effet de serre, pourraient diminuer de 1,2 million de tonnes.