Un véhicule Nissan électrique produit localement servira de papamobile au Pape François lorsqu’il rendra visite aux catholiques de Thaïlande à la fin du mois.
Lors de son voyage dans le Royaume du 20 au 23 novembre 2019, et comme pour ses autres déplacements, la « papamobile » ne sera pas équipée de vitres pare-balles. Un représentant de la mission catholique thaïlandaise a expliqué que le Souverain Pontife préférait renoncer à sa sécurité afin de favoriser la proximité avec la population.
« Oui, c’est dangereux, mais il n’en veut pas, car il ne serait pas proche des gens qui désirent le rencontrer », a déclaré Valith Saengthong, responsable des Communications sociales catholiques de Thaïlande, cité par Khaosod English.
M. Valith a précisé que le Pape sera bien entendu sous la protection de la police locale et de la Garde suisse pontificale. Ces derniers ne porteront toutefois pas leurs uniformes traditionnels et particulièrement reconnaissables.
Dans une interview accordée en juin 2014 au journal espagnol La Vanguardia, le Pape François avait déclaré qu’une vitre pare-balles était semblable à une « boîte de sardines », le privant ainsi du contact humain.
« C’est vrai que tout peut arriver, mais avouons-le, à mon âge, je n’ai pas grand-chose à perdre », avait-il estimé.
Le véhicule portera la plaque d’immatriculation de la Cité du Vatican « SCV 1 », abréviation du latin « Status Civitatis Vaticanae » (État de la Cité du Vatican).
Les papamobiles n’ont été rendues pare-balles qu’après la tentative d’assassinat de Jean-Paul II le 13 mai 1981. Ce jour-là, Mehmet Ali Ağca, membre de l’organisation islamiste et nationaliste turque des « Loups gris », tenta de tuer le pape sur la place Saint-Pierre.
Les produits dérivés officiels de la visite papale ont également récemment été mis en vente.