Pour la première fois depuis près d’une décennie, le Myanmar (Birmanie) a recensé plusieurs cas de chikungunya, a annoncé jeudi le département de la santé publique.
Sur 97 patients suspectés, au moins 26 cas ont été confirmés par des tests effectués cette année au Laboratoire national de santé du Myanmar, ont indiqué les autorités.
Selon les résultats, la maladie touche le plus souvent les adultes âgés de 20 à 40 ans, alors que les femmes âgées et celles qui sont enceintes figurent parmi les groupes les plus vulnérables.
Dans ce pays, le virus n’avait pas été signalé depuis 2011. Le chikungunya est transmis par les moustiques femelles de type « aedes aegypti » et « aedes albopictus » et présente des symptômes similaires à ceux de la dengue. Il ne peut être contracté qu’une seule fois.
Après une piqûre, l’apparition de la maladie survient habituellement entre 4 et 8 jours, mais cette période peut s’étendre jusqu’à 12 jours, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Les principaux signes et symptômes incluent une fièvre soudaine, des douleurs articulaires, des maux de tête, des nausées, une fatigue et des éruptions cutanées.
Selon l’OMS, le chikungunya a été signalé pour la première fois en 1952 dans le sud de la Tanzanie.