Un nouveau système de permis de conduire à points, destiné à encourager les automobilistes et utilisateurs de deux-roues à modifier leurs comportements, devrait entrer en vigueur mi-décembre en Thaïlande. Cette réforme pourrait contribuer à une réduction annuelle du nombre de tués sur les routes comprise entre 2 000 et 4 000 personnes.
Aekkarach Limsangkart, porte-parole de la police de la route, a expliqué que chaque conducteur titulaire d’un permis de conduire se verrait attribuer un maximum de 12 points. Chaque fois qu’il commet une infraction, des points sont déduits.
Si le conducteur ne dispose plus de points, son permis de conduire sera suspendu pour une durée de 90 jours, après quoi celui-ci devra suivre une formation dispensée par le Département des transports routiers afin de retrouver ses 12 points. Les personnes qui refusent de participer à cette formation pourront néanmoins récupérer leur permis, mais avec 8 points seulement.
Le nombre de points soustraits varie en fonction de l’infraction. Celles-ci sont divisées en quatre catégories :
Déduction d’un point pour : utilisation du téléphone en conduisant, excès de vitesse, non-port du casque pour les motocyclistes, ceinture de sécurité non bouclée, refus de priorité aux véhicules de secours, conduite sur les trottoirs et non-respect des passages piétons.
Déduction de deux points pour : franchissement d’un feu rouge, conduite à contresens, conduite imprudente, conduite sous le coup d’une suspension de permis et conduite en état d’ivresse.
Déduction de trois points pour : organisation ou promotion de courses sur la voie publique sans autorisation, délit de fuite, conduite sous l’influence de stupéfiants et conduite en état d’ivresse avec un taux d’alcoolémie dépassant 150 mg/ml.
Déduction de quatre points pour : conduite en état d’ivresse avec un taux d’alcoolémie dépassant 200 mg/ml, conduite en état d’ivresse ayant entraîné des blessures graves ou décès et conduite dangereuse ou occasionnant des troubles aux tiers.