À partir du 2 février 2020, les citoyens thaïlandais devront payer une taxe de 80 euros — soit un tiers de plus que les 60 euros actuels — pour une demande de visa Schengen, selon le site spécialisé SchengenVisaInfo.com. Pour les enfants, le montant passera de 35 à 40 euros.
De plus, pour les pays membres de l’Union européenne qui ne disposent pas d’un bureau chargé des visas en Thaïlande, les frais pourraient être multipliés par deux. En effet, les personnes qui souhaitent se rendre dans ces pays devront s’adresser à des prestataires de services extérieurs et ces derniers sont autorisés à facturer des charges supplémentaires qui peuvent atteindre le coût du visa lui-même.
« Des frais de visa de 120 ou 160 euros s’appliqueront aux pays tiers non coopératifs, dans les cas où la Commission européenne estime qu’une action est nécessaire pour améliorer le niveau de coopération du pays tiers concerné et les relations globales de l’Union avec ce pays tiers », a expliqué Gent Ukëhajdaraj de SchengenVisaInfo.com.
Les nouvelles dispositions permettent en outre aux Thaïlandais de présenter une demande jusqu’à six mois avant leur voyage, contre trois actuellement. De surcroît, « la délivrance de visas à entrées multiples d’une durée de validité plus longue pour les visiteurs réguliers avec un historique positif en matière de visas » devrait être facilitée.
Toutefois, dans certains cas particuliers, il est possible que la validité des visas soit réduite et que les délais de traitement soient prolongés.
En 2018, les ambassades et consulats de l’espace Schengen présents en Thaïlande ont géré 332 269 demandes. Parmi celles-ci, 11 102, soit 3,3 %, ont été rejetées.
Les Thaïlandais ont déboursé un total de 19 936 140 euros pour les demandes de visa Schengen, dont 666 120 euros pour des refus.
Parmi les pays les plus sollicités, la France arrive en tête, suivie de l’Allemagne.
Pour rappel, les visas Schengen destinés aux membres de la famille d’un ressortissant de l’UE (par exemple épouse ou mari) restent gratuits.