Avec 17.000 nouveau-nés de moins en 2017 par rapport à 2016, la natalité en France a continué de baisser pour la troisième année consécutive, alors que le vieillissement de la population française se poursuit, indique le bilan démographique 2017 publié par l’INSEE.
En 2017, 767.000 bébés sont nés en France, soit 17.000 de moins qu’en 2016, ce qui représente une baisse de 2,1%, indique le bilan. Après un niveau de fécondité relativement stable entre 2006 et 2014, le nombre de naissance en France (hors Mayotte) était en recul en 2015 et en 2016.
Cette nouvelle diminution en 2017 a ramené le nombre de naissances en France à son niveau de 1997, sans pour autant atteindre le point bas de 1994 (741.000 naissances).
Pour l’INSEE, le principal facteur expliquant la baisse du nombre de naissances est la baisse du taux de fécondité des femmes de 20 à 40 ans.
« Le nombre de femmes âgées de 20 à 40 ans, les plus fécondes, diminue depuis le milieu des années 1990, contribuant ainsi à la baisse du nombre de naissances », indique l’INSEE, selon lequel l’âge moyen à la maternité des Françaises a atteint 30,6 ans en 2017, contre 29,8 ans dix ans plus tôt.
L’indicateur conjoncturel de fécondité en France est également en recul pour la troisième année, s’établissant à 1,88 enfant par femme en 2017 contre 1,92 en 2016, montre le bilan, soulignant néanmoins qu’il reste le plus élevé d’Europe.
On observe également que le vieillissement de la population française s’est poursuivi en 2017.
« Au 1er janvier 2018, les personnes de 65 ans ou plus représentent 19,6% de la population, contre 19,2% un an auparavant », indique le bilan, ajoutant que ce taux n’était que de 15,5% en France il y a 20 ans.
La proportion des 65 ans ou plus dans la population française est passée de 16,4% à 18,8% entre 2006 et 2016, et reste légèrement inférieure à celle de l’ensemble de l’Union européenne.