La crise sanitaire liée au coronavirus covid-19 a durement éprouvé le secteur du tourisme, quel que soit le pays. Mais cette remarque s’applique encore plus au Royaume de Thaïlande qui vit d’une part conséquente des revenus générés par ce secteur. Pour tenter de remédier à cette situation, le gouvernement et l’Autorité du Tourisme de Thaïlande (TAT) prévoient un projet qui vise à attirer à nouveau les voyageurs vers les destinations touristiques du pays, notamment en commençant par l’île de Phuket.
La TAT compte attirer 129 000 touristes à Phuket
La Tourism Authority of Thaïland est la structure nationale chargée du secteur du tourisme. Un projet de réouverture des portes de la Thaïlande aux voyageurs étrangers avait ainsi été annoncé, avec Phuket dans un premier temps en juillet, et le reste du pays dans un second en octobre.
La particularité, tant attendue par nombre de visiteurs potentiels, est que le système d’accueil des touristes offrira la possibilité d’éviter la quarantaine obligatoire de quatorze jours due à la pandémie de Covid-19.
Dans le cadre de ce projet, ici dénommé « Phuket Sandbox » pour l’île du sud du pays, la structure prévoit d’attirer 129 000 personnes. Pour ce faire, les touristes autorisés à visiter cette destination devront être vaccinés et négatifs au Covid-19. Ainsi, avoir reçu le vaccin pourrait constituer une priorité pour ceux qui souhaitent être parmi les premiers à profiter de ce projet.
La troisième vague jouera-t-elle les trouble-fête ?
À en croire les propos du gouverneur de la TAT, Yuthasak Supasorn, les visiteurs qui auront le loisir de voyager sur l’île de Phuket pendant cette phase de Phuket Sandbox devront initialement rester sur place pour une période minimale d’une semaine.
À l’issue de cette première partie de séjour, il leur sera accordé la liberté de se rendre dans les autres provinces du pays. Ces déplacements seront possibles par l’intermédiaire des aéroports disponibles à cet effet dans le cadre du projet. En outre, pour ces voyages vers les différentes destinations, les visiteurs internationaux pourraient bénéficier d’un billet domestique aller simple dont le tarif sera couvert par la TAT, dans la limite de 2 000 bahts (environ 55 euros).
Si le modèle expérimenté à Phuket se révèle concluant, d’autres villes populaires comme Krabi, Bangkok ou Chiang Mai pourraient lui emboîter le pas à partir du mois d’octobre. Reste désormais à savoir si la situation intérieure liée au Covid-19, avec une troisième vague initiée début avril et qui ne faiblit toujours pas, permettra effectivement d’amorcer le programme.
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