Après une décennie de mesures restrictives sur l’exportation d’éléphants, le département thaïlandais du commerce extérieur a assoupli sa politique afin de faciliter le transfert de ces espèces protégées vers l’étranger, à des fins non commerciales uniquement.
Le directeur général du département du commerce extérieur, M. Adul Chotenisakorn, a révélé qu’un nouveau règlement publié le 10 avril dernier avait fixé les orientations devant régir l’exportation des éléphants thaïlandais.
Selon ce texte, les éléphants vivants peuvent être exportés à des fins de recherche ou de promotion des relations bilatérales entre la Thaïlande et le pays bénéficiaire. Les animaux concernés devront en outre avoir été légalement répertoriés.
M. Adul a toutefois déclaré que, les éléphants étant une espèce protégée qui jouit d’une plus grande considération en Thaïlande que les autres animaux, la question de l’exportation est sensible et, en conséquence, la nécessité pour tous les acteurs concernés d’être informés et de partager leurs opinions sur cette question est une priorité.
Pour que les animaux puissent être exportés, il faudra s’assurer qu’ils seront traités correctement par des spécialistes, conformément aux normes établies par l’Association mondiale des zoos et aquariums et par la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES), rapporte Thai Rath.
Selon les autorités, il y aurait environ 4 000 individus sauvages répartis dans sept zones de peuplement forestier en Thaïlande, en plus des centaines d’éléphants domestiques destinés principalement au secteur du tourisme. Récemment, le nombre d’éléphants sauvages a augmenté au rythme d’environ 7 % par an.