La Thaïlande a été retirée de la liste noire des pays impliqués dans le commerce illicite de l’ivoire par le Comité Permanent de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et flore sauvages menacées d’extinction (CITES).
Le Premier Ministre, le Général Prayut Chan-o-cha, s’est félicité de cette décision prise récemment par le Comité Permanent et a déclaré qu’il s’agissait d’un grand succès pour le pays.
Au cours des dernières années, la Thaïlande était considérée comme l’un des principaux marchés mondiaux pour les produits illégaux en ivoire, dont la plupart provenaient d’éléphants sauvages tués en Afrique et acheminés clandestinement dans le pays. En 2014, le Gouvernement thaïlandais avait mis en œuvre un plan d’action pour mettre fin au commerce de l’ivoire.
Deux lois, portant sur la conservation et la protection de la faune et sur les défenses d’éléphants, ont également été amendées. Ces modifications visaient à renforcer les règlements et les procédures concernant la possession de produits en ivoire, l’enregistrement de l’ivoire et le processus d’analyse génétique.
Le Premier Ministre a chargé les organismes compétents de poursuivre leurs efforts pour lutter contre le commerce illicite de l’ivoire. Le retrait de la Thaïlande de la liste de surveillance de la CITES a épargné au pays des sanctions, qui auraient pu affecter les activités commerciales de plus de 35 000 espèces de plantes et d’animaux, pour une valeur annuelle de 47 milliards de bahts.
Par ailleurs, la réussite de la Thaïlande à mettre fin au commerce illicite de l’ivoire contribue également à sauver la vie de plus de 20 000 éléphants sauvages d’Afrique qui sont tués chaque année.
Toute personne témoin d’actes de torture ou de maltraitance d’éléphants est invitée à en informer les autorités via la ligne directe 1362, disponible 24 heures sur 24, indique le Département des Relations Publiques du Gouvernement Thaïlandais.