Une Thaïlandaise, séropositive depuis plus de 20 ans, a déclaré qu’elle avait été délivrée de cette maladie grâce à une consommation d’huile essentielle de cannabis.
Selon ses affirmations, après plusieurs semaines d’utilisation, celle-ci n’est plus aussi dépendante des autres qu’elle ne l’était par le passé et peut désormais s’exprimer et bouger librement.
Face à cette situation, les autorités n’ont pas pu rester les bras croisés. Alors, juste après que le témoignage de cette femme atteinte du virus du sida se soit répandu, le ministère de la Santé publique a réagi immédiatement.
Ainsi, le ministre Piyasakol sakolsatayadom a ordonné une enquête approfondie sur le sujet. La question est donc de découvrir si le cannabis a réellement quelque chose à voir avec l’amélioration de l’état de santé de cette patiente.
Selon le ministre, cette enquête n’a pas pour but de démentir les faits avancés par celle-ci, mais plutôt de faire toute la lumière sur ce cas.
Qu’en est-il du résultat ?
Jusqu’à maintenant, l’enquête a affirmé qu’aucune étude scientifique n’a pu révéler que le cannabis pouvait être utilisé pour traiter les personnes touchées par ce virus.
Certains effets bénéfiques, comme un soulagement des douleurs, peuvent probablement être constatés, mais une guérison complète semble encore peu probable.
En Thaïlande, tous les patients séropositifs ont accès aux antirétroviraux, quel que soit le nombre de cellules saines dans leur système immunitaire.
Selon le ministre, les personnes concernées bénéficient donc d’une prise en charge optimale, ce qui se traduirait par un nombre de décès « relativement faible ».
Plusieurs ONG thaïlandaises ont elles aussi estimé que les patients atteints du VIH pouvaient probablement ressentir certains effets bénéfiques grâce à ce type d’alternatives naturelles. Cependant, celles-ci ne doivent être utilisées qu’en complément, et non en tant que traitement principal.